Chamaedorea radicalis : plantation entretien

Chamaedorea radicalis est un palmier originaire du Mexique : Tamaulipas et Hidalgo. Ce palmier nain est l’espèce du genre Chamaedorea la plus résistante au froid. Il rejoint le groupe des palmiers que l’on peut cultiver en extérieur sous notre climat méditerranéen. Il est aussi tolérant à diverses conditions de culture et se montre facile d’entretien. On peut donc le choisir, même si l’on n’est pas un jardinier expérimenté.

Rusticité de Chamaedorea radicalis

Chamaedorea radicalis pousse dans des zones montagneuses au nord du Mexique, jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Dans son milieu naturel, Il est exposé à des gelées. Ce palmier nain est donc prédisposé à résister à des températures négatives basses. Avec Chamaedorea microspadix, il est le plus rustique de son genre.

Il existe deux types de plantes. Certains palmiers sont acaules ou forment un stipe court. Et d’autres produisent un stipe et qui peut atteindre et dépasser deux mètres. La forme acaule serait la plus résistante, avec une capacité à survivre jusqu’à -10°C, si l’épisode glacial est de courte durée.

La petite taille de cette plante permet une protection facile. On peut utiliser un voile d’hivernage, pour gagner quelques degrés de résistance.

Plantation et entretien

Chamaedorea radicalis est un palmier de sous-bois et l’exposition mi-ombragée semble lui convenir particulièrement. Mais l’on connaît aussi des plantes qui poussent bien en situation ensoleillée ou inversement à l’ombre. Notons qu’en plein soleil, le feuillage est vert tirant sur le jaune.

Ce palmier supporte des sols de natures différentes. Mais comme tous les palmiers, il convient de lui assurer un bon drainage. Si votre sol est argileux, vous pouvez faire un apport en matière organique bien décomposé pour améliorer la structure et améliorer la circulation de l’eau. Un apport de fumier ou de terreau à la plantation est donc à prévoir. Il ne faut pas oublier que Chamaedorea radicalis est un palmier qui pousse en sous-bois et que le sol y est riche en humus.

La fertilisation permet aussi de soutenir la croissance de la plante. Un engrais organique sera apporté chaque année au printemps et en surface. Les produits à libération lente sont intéressants : granulés à base de corne torréfiée et de sang séché. Mais quelques centimètres de compost conviennent aussi. On peut aussi pailler ses plantes à leur bas et renouveler cette protection du sol chaque année. En se décomposant, ce paillage libère des éléments fertilisants et notamment de l’azote.

Comme tous les palmiers, Chamaedorea radicalis apprécie les arrosages durant les périodes chaudes. On pourra apporter au moins un arrosage abondant chaque semaine, de juin à septembre.

La taille du palmier se limite à la coupe des feuilles mortes et des hampes florales desséchées. En culture, plusieurs plantes permettent d’obtenir une production de graines et de tenter la semis. Cette espèce gagne à être plantée en groupe.

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