Le jujubier : culture et entretien

Aussi nommé dattier de Chine, le jujubier est un arbuste ou un petit arbre particulièrement adapté aux conditions climatiques de Provence. La chaleur et la sécheresse ne présentent pas de problème pour un exemplaire bien enraciné. Nommé Ziziphus jujuba par les botanistes, le jujubier est assez peu cultivé. Espérons que cet article puisse vous convaincre de lui faire une place dans votre jardin. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Comment reconnaître un jujubier ?

Il existe plusieurs espèces du genre Ziziphus, mais le jujubier est celle que l’on cultive le plus souvent sur le pourtour méditerranéen et au Moyen-Orient. Le jujubier est un arbre fruitier de la famille des Rhamnacées, comme le sont les lilas de Californie. Son origine n’est pas connue avec certitude, car il est cultivé depuis très longtemps en Asie. Il est probable que son berceau d’origine se trouve en Chine ou en Iran.

Le jujubier a un feuillage caduque. C’est-à-dire qu’il perd normalement ses feuilles en hiver. Les feuilles sont de forme oblongue, légèrement dentées.

ziziphus jujuba et abeille
Fleurs de jujubier butinées par une abeille (crédit Pixabay)

Le jujubier est épineux. Mais il existe des cultivars avec peu ou pas d’épines. C’est le cas de Ziziphus jujuba var. inermis que l’on trouve parfois chez les pépiniéristes sous le nom de “thornless”. Citons aussi la variété chinoise “Dongzao” dont les rameaux ne portent pas d’épines.

La floraison des jujubiers se produit au printemps et parfois jusqu’au début de l’été. Les fleurs attirent les abeilles. Les qualités mellifères de Ziziphus jujuba doivent encourager les jardiniers de Provence à planter au moins un jujubier dans leur jardin. Au Yémen, le miel de jujubier est connu. Il s’agit de l’un des plus couteux au monde.

Les fruits à la forme des dattes, mais certaines variétés se distinguent par de gros fruits ou des fruits en forme de poire. La maturation des fruits intervient à l’automne.

Comment cultiver Ziziphus jujuba ?

Le jujubier est l’un des arbres fruitiers les plus résistants à la sécheresse. En plusieurs points, sa culture est comparable à celle de l’olivier. On peut la résumer par du soleil, de la chaleur et un sol drainant où l’eau de stagne pas.

Plein soleil

Le jujubier demande une exposition ensoleillée pour se développer correctement et pour murir ses fruits. Il est conseillé de le placer à une exposition sud et en plein soleil. La protection d’un mur, d’une habitation ou d’une haie permet de lui faire profiter d’un micro-climat plus chaud.

S’il est protégé des vents froids en hiver (c’est le cas du Mistral en Provence), cette espèce exotique peut survivre à -15°C et parfois jusqu’à -20°C. Les horticulteurs russes ont sélectionnées des variétés particulièrement rustiques. Le jujubier R5 serait ainsi capable de supporter -25°C. Mais à condition de lui offrir de bonnes conditions de culture.

Sol drainant

Le jujubier est une plante adaptée au sol pauvre et drainant, qu’il soit calcaire ou non. Mais l’amendement avec un compost bien décomposé ou du terreau est bénéfique à l’enracinement des jeunes plantes.

Arrosage la première année

La première saison est souvent difficile pour les nouvelles plantations, même pour les espèces réputées survivre à la sécheresse estivale. Pour ne pas voir les plantes mourrir de desséchement, il est important de les planter au début du printemps ou à l’automne.

Il faut aussi arroser une fois par semaine le premier été. L’arrosage doit être abondant. Une cuvette permet de concentrer l’eau au niveau de la motte de la plante.

Ne pas trop tailler son jujubier

Le jujubier préfère ne pas être tailler à l’extrême. Un port libre est tout à fait esthétique. Il forme après quelques années un buisson ou un petit arbre au port tortueux. Le jujubier pet trouver sa place en isolé dans un jardin. Ou comme exemplaire au sein d’une haie composée d’essences caduques ou persistantes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

14 + = 18