Macrozamia moorei : plantation et entretien

Macrozamia moorei est un cycas orginaire d’Australie. Il s’agit de l’une des plus hautes cycadales connues par les botanistes. Les plantes les plus âgées produisent des stipes de plusieurs mètres de hauteur. Mais la croissance est lente et les jardiniers doivent s’armer de patience pour prendre soin de cette espèce rare.

Où planter Macrozamia moorei ?

Macrozamia moorei a besoin des conditions suivantes pour pousser correctement et rester attractif :

  • Une exposition ensoleillée
  • Un sol drainant
  • Des arrosages hebdomadaire en été

Il faudra lui réserver un emplacement protégé des vents dominants. Bien que son feuillage soit résistant, il peut être endommager par les rafales. De plus, les vents froids peuvent réduire la résistance de la plante.

Macrozamia moorei est capable de survivre à des gelées jusqu’à -6°C. Peut-être qu’une plante bien située peut endurer quelques degrés de moins. Il est préférable de planter cette espèce dans les jardins les plus abrités du littoral méditerranéen. Partout ailleurs, la culture en pot est préférable.

Quel entretien pour cette espèce ?

Cette cycadale a des besoins proches de tous les cycas. En de nombreux points elles attend les mêmes soins que Cycas revoluta.

La pousse est continue et est accélérée par la chaleur et par l’apport en eau. En culture, un ou deux arrosages par semaine sont conseillés entre juin et septembre. La fertilisation peut aussi être apportée sous la forme d’un engrais à libération lente.

Comment se procurer Macrozamia moorei ?

Macrozamia moorei se retrouve rarement en culture en dehors de son pays d’origine. Le prix très élevé des plantes d’importation freine l’engouement des jardiniers pour acquérir. Les pépiniéristes ne produisent que rarement cette plante. Il faut de nombreuses années pour obtenir depuis une graine une plante assez développée pour être plantée en extérieur.

Où voir Macrozamia moorei ?

Si vous souhaitez observer cette plante, quelques beaux spécimens sont présents dans des jardins botaniques ouverts au public dans le sud-est de la France : Jardin Olbius Riquier (Hyères-les-Palmiers), Parc Gonzales (Bormes-les-Mimosas), jardins du front de mer au Lavandou. Mais aussi au Jardin botanique de Val Rahmeh à Menton.

Plus fréquemment, on peut aussi trouver dans les jardins d’amateurs de plantes exotiques une espèce proche, Macrozamia communis. Ce dernier est sensiblement plus résistant aux gelées et convient mieux pour un jardin d’agrément.

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